Une étude réalisée à l'Université d'East London affirme que les cigarettes électroniques font que 90% des consommateurs qui les utilisent abandonnent complètement le tabac traditionnel. Les données négatives sur les e-cigarettes ne devraient pas être les seules à être diffusées. Il est important de miser sur la transparence de l’information et d'ouvrir un débat constructif sur l'utilisation de la cigarette électronique, qui s'est avérée être un outil extrêmement utile tant pour ceux qui souhaitent arrêter de fumer que pour ceux qui ont opté pour le tabac comme alternative dans les zones où il est interdit de fumer. La cigarette électronique aide à diminuer la consommation de tabac ou à abandonner définitivement cette habitude. En outre, elle est moins toxique que le tabac traditionnel, qui contient plus de 4.000 substances toxiques, dont au moins 60 sont probablement cancérigènes pour l'homme. L'étude "Indoor Vapor Air Quality", commandée par le cabinet de conseil Change et publiée dans la revue "Inhalation Toxicology", a montré que le risque pour les fumeurs passifs d'inhaler la vapeur exhalée par les vapoteurs n'est pas perceptible comparé à celui généré par l'expiration de la fumée des fumeurs. Actuellement, il n'y a pas assez d'études qui confirment avec certitude quoi que ce soit de négatif sur la cigarette électronique, ni aucun cas de vapoteur mort, ou quoi que ce soit de nocif pour ceux qui sont près des gens qui vapotent. Il est important de rechercher un cadre de coopération et de transparence qui nous permette d'établir une législation appropriée pour sa fabrication et son utilisation, basée sur des études scientifiques concluantes, et non sur les intérêts économiques ou ceux des entreprises pharmaceutiques, des agents liés à l'industrie du tabac, des fabricants de cigarettes électroniques ou des administrations publiques.